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Efficacité énergétique des transports



L’Alsace est une région riche en routes, mais présentant également un réseau ferré bien développé ; cela permet de rechercher la mobilité la plus efficace, comme cela est décrit par l’offre de service de duraMObilités.

La recherche de l’efficacité énergétique des moyens de transports ne date pas d’hier. Elle fait même, dès les années 1950, l’objet de recherches de la part de physiciens tels que von Kármán et Gabrielli, qui ont présenté leurs résultats sous la forme des fameux diagrammes de Gabrieli-von Kármán. Cela prouve que, même sans rechercher à tout prix la sobriété, le sentiment aigu de la nécessité d’utiliser efficacement l’énergie prévalait déjà à cette époque.

Les voitures électriques, dont la consommation s’exprime sous la forme de kWh/100 km vont nous aider à mieux comprendre. Un kWh est une énergie. Les physiciens savent que l’énergie mécanique, ou travail d’une force, résulte du produit d’une force par un déplacement. Conséquemment, un kWh/100 km est formellement une force. L’énergie que l’on dépense pour faire avancer le véhicule s’avère un fardeau auquel on aimerait se soustraire. La force dont il est fait mention sera donc considérée comme une force de frottement, générant une consommation énergétique pour partie indue. Cette force tant honnie représente tous les frottements qui s’exercent sur le véhicule, qu’il s’agisse des frottements internes, qui règnent au sein même du moteur ou des organes de transmission du mouvement, ou des frottements extérieurs le plus souvent irréductibles (il ne saurait être par exemple être question de prohiber le freinage), mais dont la diminution n’est en revanche interdite par personne, bien au contraire.

Enfin, et c’est l’idée de génie des deux auteurs, cette force de frottement formelle est rapportée au poids du véhicule, à l’instar du coefficient de résistance au roulement des pneus d’une voiture, qui prend approximativement une valeur de 0,1, pour aboutir à la résistance spécifique ε. C’est ainsi que les diagrammes de Gabrielli-von Kármán [1] sont établis. Ils autorisent une comparaison des modes de transports en eux. Le poids et la vitesse, ennemis de l’efficacité énergétique dans les transports, apparaissent clairement, la vitesse explicitement en abscisse, et le poids implicitement au travers du coefficient ε en ordonnée. Un tel diagramme est proposé mais avec 1/ε au lieu de ε en ordonnée. L’efficacité du transport fluvial et ferroviaire y est mis en exergue.

Photo by Bernard de Go Mars on Wikipedia
 

Il convient néanmoins de noter quelques limitations. Ainsi, la vitesse maximale sous puissance maximale est évoquée au détriment du plus représentatif régime de croisière. Le taux d’occupation, qui intéresse davantage les statisticiens à juste raison, est tu, de même que la source d’énergie finale (qui peut résulter de diverses transformations comme l’électricité, s’il s’agit d’un véhicule électrique).

Cette richesse en mode de transports constitue une opportunité de développement de la mobilité durable, notamment dans le cadre de l’offre de service de duraMObilités.

  1. Trains and Boats and Planes - Those moving things that made the age of travel all possible

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