Accompagnement en solutions de mobilités durables
La construction routière, dans le but louable de limiter le nombre d’ouverture de carrières, fait grand usage des mâchefers [1]. Il s’agit des résidus de l'incinération des ordures ménagères. Des pays à forte densité de population comme les Pays-Bas et l’Allemagne, mais aussi des pays nordiques à l’instar du Danemark et de la Suède ont recours à l’incinération des déchets. Ces installations alimentent le plus souvent des réseaux de chaleur. La moitié de cette énergie calorifique est dite renouvelable (EnR) en raison de la présence de matière organique, l'autre moitié est dite de récupération, c'est la raison pour laquelle il est plus simple de parler d’énergie renouvelable et de récupération.
À l’instar des pays nordiques ou densément peuplés, la France mise aussi fortement sur l’incinération. En Alsace, quatre incinérateurs sont implantés à Strasbourg, Mulhouse, Colmar et Haguenau. Les mâchefers peuvent contenir des substances indésirables, aussi doivent-ils subir une phase de maturation si l’analyse chimique l’exige. Il faut savoir que certains pays, tels que la Suisse, interdisent purement et simplement leur utilisation dans la construction routière [2]. La lixiviation des mâchefers nécessite une surveillance, en particulier dans les zones où une qualité de l’eau irréprochable est attendue. La nappe phréatique rhénane, tapie sous la plaine d’Alsace, est sensible aux pollutions.© 2021 - duraMobilités - Accueil - Glossaire