Accompagnement en solutions de mobilités durables
La décarbonation rend la mobilité plus durable, comme cela est décrit par l’offre de service de duraMObilités.
Le mot à l’honneur en 2021 c’est la décarbonation. C’est ainsi que le Réseau de Transport d’électricité (RTE) publie en octobre des scénarios qui réservent la part du lion à l’électricité [1]. Cette dernière est le réceptacle de toutes nos attentes en matière de décarbonation pour la mobilité et le chauffage, qu’il s’agisse de véhicules à traction électrique ou de pompes à chaleur pour les bâtiments.
L’Agence Internationale de l’Énergie nous rappelle instamment la nécessité de sortir des énergies fossiles [2]. Dans ces conditions, l’électricité joue un rôle de premier plan, dans la mesure où elle peut être produite à partir d’énergies renouvelables ou d’énergie nucléaire peu carbonée. Il est également possible d’utiliser la biomasse ou, à titre provisoire, les énergies fossiles dans le cadre de la cogénération, avec production concomitante très efficace d’électricité et de chaleur. L’électricité et les réseaux de chaleur, qui acceptent la chaleur de récupération, deviennent dès lors des moyens universels de transporter une énergie au contenu beaucoup plus faible que s’il était issu des seules énergies fossiles.
Ainsi, pour revenir au secteur des transports, la part de carburant va décroître cependant que celle de l’électricité ira crescendo, à tel point que la consommation absolue d’électricité augmentera. En ce sens, les scénarios de RTE sont porteur d’espoir. Est-ce là la fin de tous les problèmes ? Nous aimerions répondre positivement, mais la recherche de l’objectivité nous commande de répondre de façon plus circonstanciée. En effet, les énergies renouvelables électriques, en particulier l’éolien en mer, requièrent de grandes quantités de minerais [3] et des interconnexions toujours plus poussées en raison de leur intermittence, et dont l’acceptabilité sociale n’est pas toujours assurée [4]. La fission génère des matières qu’il convient d’isoler de la biosphère pour des durées parfois très longues. Enfin la séquestration du CO2 n’est pas une technologie encore mûre industriellement.
Dans ces conditions, la marche vers l’électrification de notre économie constitue assurément une bonne nouvelle, gardons en tête la nécessité de ne pas faire croître, plus que de raison, la production d’électricité.
[1] connaissancedesenergies.org : Les « Futurs énergétiques 2050 » de RTE en infographies
[2] connaissancedesenergies.org : L’AIE veut peser sur la COP26 avec un « manuel » contenant différents scénarios énergétiques
[3] Reporterre : La guerre des minerais, revers de la transition énergétique ?
[4] Étude conjointe IEA et RTE : Conditions et prérequis en matière de faisabilité technique pour un système électrique avec une forte proportion d’énergies renouvelables à l’horizon 2050 - page 18
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