Accompagnement en solutions de mobilités durables
Les établissements publics de coopération intercommunale ont un rôle éminemment important à jouer dans la transition écologique. Les humains éprouvent le besoin de se loger, se mouvoir, se nourrir et produire pour pouvoir consommer. Il convient d’apporter une réponse soutenable à chacun de ces besoins. Cela montre importance du travail à accomplir dans tous les territoires. C’est une bonne raison pour ne pas perdre de temps.
Nous nous intéressons ici aux transports, en particulier les transports du quotidien. La priorité revient à la lutte contre l’autosolisme [1]. A ceux qui douteraient de la véracité de cette affirmation, nous opposons l’identité de KAYA [2], les sciences physiques constituant le plus imparable des arguments. Pour réduire les émissions de CO2 pour un nombre de voyageurs donné, il n’est d’autre choix que de diminuer le nombre de trajets, la distance moyenne des trajets, augmenter l'efficacité énergétique dans les transports ainsi que le taux d’occupation et décarboner l'énergie, rôle généralement dévolu à l'électrification des transports. Nombreux sont les zélateurs de la décarbonation de l’énergie au travers de l’électrification, ils plaident avec ardeur. Mais l’ampleur de la tâche commande d’actionner d’autres leviers que sont l'efficacité énergétique et le taux d'occupation : les transports sur rails, aux roues non déformables, présentent une résistance au roulement bien plus faible que les transports sur pneus, et une résistance à l’air qui intéresse avant tout le premier wagon du convoi. Quant au taux d’occupation, il ne change rien à l’aérodynamisme, et presque rien au poids pour un humain affichant en moyenne 70 kg sur la balance. Ce combat contre l’autosolisme n’est pas dirigé contre la voiture, mais contre un usage qui voudrait que la voiture soit le moyen de transport par excellence.
L’argument de nature physique ici développé fait fi de la psychologie, au rôle prépondérant dans les processus de changement. L’OMS nous apprend que la sédentarité est un problème de santé majeur. Dans ces conditions, imaginons des territoires désirables qui rendent les mobilités actives plus attrayantes. Si nous nous déplaçons à pied, ou à vélo, nous serons incidemment moins tentés de prendre la voiture. Cela favorisera une intermodalité poussée entre mobilités actives et transports en commun, dans les zones densément peuplées, ou covoiturage sur courte distance, dans les zones moins densément peuplées. Et pensons d’ores et déjà à élaborer un urbanisme qui autorise le chaînage entre mobilité du quotidien et mobilité sur longue distance, plus centrée sur le mode ferroviaire.Les mobilités actives s'inscrivent dans le cadre de l’offre de service de duraMObilités.
[1] The Shift Project : La résilience des territoires - Agir voir pages 52-53© 2021 - duraMobilités - Accueil - Glossaire