Accompagnement en solutions de mobilités durables
Avec un parc de 39 millions de voitures particulières et de véhicules utilitaires légers, la répercussion sur le système électrique n’est pas négligeable. Ainsi, dix millions de voitures représentent 30 TWh par an selon l’automobile-club allemand [1] (correspondant à l’hypothèse de 15 000 km parcourus par an, avec une consommation de 20 kWh/100 km), entre 22,5 et 25,5 TWh par an selon RTE [2]. Donc, en ne changeant rien à notre mobilité motorisée, notre consommation électrique s’élèverait au minimum à 90 TWh par an, sachant que la production française est de 500 TWh en 2020 [3].
Il ne faudrait pas oublier que la production d'électricité est en 2021, à l’échelle mondiale, le premier secteur émetteur de CO2, devant les transports, l'industrie et le bâtiment, en raison de l’utilisation massive de charbon en Asie [4]. Et puis, l’électricité est appelée à faire se mouvoir les camions, les bateaux et les avions, à produire une chaleur renouvelable au travers des pompes à chaleur, à décarboner l'industrie et à assurer le bon fonctionnement de notre réseau informatique. C’est beaucoup pour un même vecteur. Les voitures électriques et les énergies renouvelables (en particulier l’éolien en mer) requièrent de grandes quantités de minerais [5], qui pourraient conduire à exploiter les plaines abyssales [6].
La sagesse commande, nous le voyons, de réduire l’usage de la voiture, dans les métropoles comme dans les zones de moyenne à faible densité.
[1] Allgemeiner deutscher Automobil-club : électromobilité
[2] RTE : Enjeux du développement de l’électromobilité pour le système électrique voir page 8
[3] RTE : Production
[4] IEA : CO2 emissions by sector
[5] Minerais
[6] The Guardian : Deep-sea mining
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